Qui sort de l'eau, qui émerge. Ce mot était utilisé en français au XVIe siècle. | ![]() |
Qui sort de l'eau, qui émerge. Ce mot était utilisé en français au XVIe siècle. | ![]() |
Ensemble de subalternes.
A l’origine : Infanterie, ensemble des troupes à pied. Les sans-grade.
Membre du conseil de fabrique d'une paroisse.
Il était chargé de l'administration des revenus et dépenses (la fabrique étant tout ce qui appartient à une église paroissiale, les fonds et revenus attachés à l'entretien de l'église, l'argenterie, les ornements, etc.).
Un orthostate ou orthostat désigne, dans l'architecture gréco-romaine, chacun des blocs de pierre dressés de chant, en une ou plusieurs rangées, à la base des murs.
Le terme est également employé pour désigner des pierres dressées, plantées verticalement, comme les menhirs mégalithiques, ou plus généralement, les pierres individuelles qui font partie d'une structure mégalithique plus grande, comme les murs des allées couvertes ou les composants verticaux des trilithes.
| Monument mégalithique préhistorique constitué par un alignement de monolithes verticaux, formant une enceinte de pierres levées, généralement circulaire. Parfois un ou plusieurs menhirs sont placés au centre. |
Au Moyen Âge, selon le droit féodal, le félon était celui qui rompait le contrat de vassalité.
Le crime de félonie concerne aussi bien le suzerain que le vassal.
Dans le langage courant, le terme de félon pouvait aussi désigner, par extension, un traître ou un lâche.
De l’italien capitano = capitaine Personnage type de la commedia dell’arte. Vantard mais lâche, le Capitan est une parodie de l’héroïsme militaire. | ![]() |
L’ordre de la Francisque gallique est une décoration attribuée par le Régime de Vichy en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain.
![]() | L'insigne d’une hauteur de 26,5 mm pour une largeur de 19,4 mm, était en forme de hache à double tranchant, dont les deux fers émaillés de tricolore, étaient rattachés à un manche constitué par un bâton de maréchal émaillé de bleu, avec dix étoiles et aux extrémités dorées. |
Cette décoration sans ruban, appelée « la Francisque » (nom de la hache de guerre des Germains et des Francs), fut l’emblème du gouvernement de Vichy et son nom a de nouveau été évoqué lors des dernières années du septennat du Président François MITTERRAND, à qui elle fut attribuée sous le matricule 2202.
Le candidat devait avoir 2 parrains, « présenter des garanties morales incontestées et remplir deux des conditions ci-après : avant la guerre, avoir pratiqué une action politique nationale et sociale, et conforme aux principes de la Révolution nationale : manifester depuis la guerre un attachement actif à l'œuvre et à la personne du maréchal : avoir de brillants états de services militaires ou civiques ».
Le nouveau titulaire devait prêter le serment suivant : « Je fais don de ma personne au maréchal PÉTAIN comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre. »
Du bas latin : francisca Hache de guerre en usage chez les Germains, et notamment chez les Francs.
Les peuplades germaniques furent les premiers à utiliser la hache au combat. Les Francs utilisaient la francisque (hache courte à une lame), qu'ils pouvaient lancer à 3-4 mètres pour ouvrir le combat. Ils utilisèrent plus tard la hache Danoise, longue (1m50) tenue à deux mains. Au XIVe siècle, des haches nouvelles apparurent, les hallebardes.
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Mot d’origine turque, (provenant du persan sipâhi signifiant = soldat)
Les Spahis étaient des unités de cavalerie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l’armée de terre française.
![]() | Ces cavaliers recrutés par Youssouf sont d’abord appelés « chasseurs indigènes » puis « Mamelouks », avant de prendre le nom de « Spahis ». Leur existence est officialisée par quatre textes législatifs :
- la loi du 9 mars 1831 autorise les généraux commandant les pays occupés à former des corps militaires composés d’indigènes et d’étrangers. C'est la première consécration des tirailleurs, zouaves, chasseurs indigènes, légionnaires... ; - une ordonnance du 10 septembre 1834 prescrit la formation à Alger d’un corps de cavaliers indigènes sous la dénomination de spahis réguliers ; - l'ordonnance du 7 décembre 1841 crée un corps unique de cavaliers indigènes. Est ainsi régularisé leur emploi depuis plus de dix ans par le corps expéditionnaire français en Algérie ; - l'ordonnance du 2 juillet 1845 crée trois régiments de spahis :
le 1er régiment de spahis algériens à Alger ; le 2e régiment de spahis algériens à Oran ; le 3e régiment de spahis algériens à Bône. |
Chaque jour, je proposerai la définition d'un mot ou une expression nouvelle, selon mon inspiration, l'actualité ou les difficultés rencontrées sur un terme.