De l’ancien français, forfant = coquin.
Propension à étaler ses vertus.
Fanfaronnade extrême et habituelle.
Synonymes : bravade, prétention, vantardise.
De l’ancien français, forfant = coquin.
Propension à étaler ses vertus.
Fanfaronnade extrême et habituelle.
Synonymes : bravade, prétention, vantardise.
Un travail pénible, mais inutile.
Pourquoi une telle condamnation ?
Une version prête à Sisyphe, mourant, la volonté d'éprouver l'amour de sa femme, en lui demandant de ne pas lui donner de sépulture et de jeter son corps sur la place publique, après sa mort, ce qui provoqua la colère de Zeus.
Selon une autre version, Sisyphe découvrit la liaison entre Zeus et Égine ; il s'en alla monnayer l'information auprès du père, le fleuve Asopos.
Sa trop grande perspicacité irrita les dieux qui le condamnèrent à porter un bandeau et à pousser au sommet d'une montagne un rocher, qui roule inéluctablement vers la vallée avant que le but du héros ne soit atteint.
Le mythe de Sisyphe d’Albert Camus
Contrairement au Sisyphe que l'on présente habituellement dans la mythologie, Camus considère qu'« il faut imaginer Sisyphe heureux ».
Sisyphe trouve son bonheur dans l'accomplissement de la tâche qu'il entreprend, et non dans la signification de cette tâche.
La symbolique de Sisyphe
Sisyphe symbolise pour certains la quête de liberté, pour d’autres, la fidélité à soi-même. Pour d’autres encore, il symbolise la persévérance et le perpétuel recommencement.
Il représente aussi l’espoir. Qui sait si Sisyphe, ainsi que les femmes, ne parviendra pas un jour à maintenir en haut de la montagne la pierre qui roule sans ?
Donner un coup d'épée dans l'eau, c'est faire une tentative sans succès, manquer son coup.
Mais quelle est l’origine de cette expression ?
Pourquoi ne pas voir l’explication de Sisyphe (cliquez), et demain je vous parlerai de l’expression « Une tâche de Sisyphe »
Une rude tâche.
Accomplir un travail d’Hercule signifie donc accomplir un travail énorme et pratiquement impossible.
Un travail de titan, de romain… ou une tâche herculéenne !
![]() | Cette expression nous renvoie aux douze exploits dont le héros Héraclès triompha : Fils de dieu et de la mortelle Alcmène, il est condamné à douze ans de servitude durant lesquels il devra pour expier ses fautes mener à biens douze travaux : |
On utilise l’expression au sens propre comme au sens figuré : Faire un très grand ménage
Mais, « faire le ménage », ce peut être réellement nettoyer un endroit encombré.
Ce peut être aussi « nettoyer » au sens figuré, notamment une institution, une entreprise où les affaires vont mal, voire où il y a de la corruption…
Donner un coup de balai magistral et indispensable pour se débarrasser d’une situation gênante, ou se remettre d’une affaire malsaine.
Remettre les choses en place.
L’origine de l’expression, vient de la mythologie grecque.
Ce fameux nettoyage des écuries d’Augias n’est autre que le 5e des 12 travaux d’Hercule (Héraclès).
Augias, roi d’Elis, ex-argonaute, possédait, comme son père Hélios, d’énormes troupeaux de bétail. Ses écuries étaient tellement sales qu’on ne pouvait plus y rentrer, elles n’avaient plus été nettoyées depuis plusieurs dizaines d’années.
Il fut exigé d’Hercule qu’il remit en état les étables en une seule journée, autant dire impossible… sauf pour lui !
Pour ce faire, il détourna le cours des 2 fleuves, Alphée et Pénée, afin que les eaux traversent les lieux en entier.
Le terme d’étable fut transformé ensuite en « écurie » dans l’expression, en rapport avec le verbe « curer », qui veut dire « nettoyer ».
Fier d’une façon poussée à l’extrême, et souvent ridicule.
On utilise l’expression « fier comme Artaban » pour se moquer, évoquer la fierté et la vanité d’une personne, ou son apparence (une démarche un peu martiale, un port assez hautain peuvent suggérer l’emploi de cette expression). On pourrait dire aussi « fier comme un paon » ou « fier comme un coq ».
Hé bien non... On ne dit pas fier comme un bar-tabac ou comme un p'tit banc ... mais comme Artaban !
Cette confusion vient la proximité phonétique avec des termes moins littéraires et bien plus accessibles à tout un chacun : Artaban ...bar-tabac...
Coluche, et avant lui Frédéric Dard (dans un des romans de San Antonio), ou encore Fernand Raynaud (dans un sketch) s’en étaient amusés.
Qui était Artaban ?
Artaban est le nom donné à plusieurs rois parthes de l'histoire antique du Moyen-Orient, mais ce n'est pas de l'un de ces rois que nous vient cet Artaban-là...
Notre Artaban est l'un des héros du roman historique (roman-fleuve en 12 volumes soit 4153 pages !) paru au XVIIe siècle, intitulé Cléopâtre et écrit par Gautier de la Calprenède.
Du succès de ce roman à l'époque n'est restée que la fierté et l'arrogance de son personnage, la sonorité de son nom ayant probablement aidé à la conservation de l'expression.
Signifie qu’une personne a été mêlée de près ou de loin (plus souvent de près) à une affaire douteuse, a commis un acte malhonnête de par le passé, ce qui avait fait « grand bruit ».
![]() | Les ennemis, adversaires et opposants se chargent en général de rappeler ces casseroles pour salir notamment la réputation d’un candidat à une élection, afin de lui laisser moins de chances d’être élu. Les milieux politiques sont très friands de ce genre d’action.
Mais pourquoi des casseroles ? A cause du bruit tout simplement. Attachez des casseroles derrière une voiture, on l’entendra de loin ! L’expression fait également référence à un jeu d’enfants du début du XXème siècle qui consistait à attacher des casseroles à la queue d’un chat ou d’un chien, puis d’en rire en le voyant courir. Il s’agit donc d’une métaphore dans le cadre de l’expression. |
Dire de quelqu’un qu’il a déménagé à la cloche de bois signifie que cette personne a déménagé, abandonné son domicile en toute discrétion, furtivement et sans prévenir qui que ce soit.
Au XIXème siècle, on disait « déménager à la ficelle ».
En effet, afin de ne pas se faire repérer par le concierge, ceux qui voulaient partir sans payer le loyer utilisaient une ficelle au bout de laquelle ils descendaient leurs affaires par la fenêtre, puis descendaient les mains vides, l’air de rien. Le mot « ficelle» désignait également les escrocs autrefois.
Une autre expression très imagée était utilisée : « à la sonnette de bois ».
Les sonnettes des concierges n’étaient pas en bois, c’est une façon de dire que les clients passaient en tapant sur la sonnette de bois, qui, ne faisant aucun bruit, n’aurait pas attiré l’attention du concierge.
Le mot « sonnette » fut ensuite remplacé par le mot « cloche ».
Obtenir un succès éclatant, ce qui conduit à se faire une bonne réputation.
Vient du latin floridus (= fleuri, couvert de fleurs)
L’expression fait office de métaphore avec le principe de la floraison lorsque les fleurs se répandent sur les arbres au printemps.
Être couvert de fleurs, donc de compliments après avoir réussi quelque chose de remarquable.
Cette expression n’est cependant plus tellement utilisée de nos jours, assez vieillie.
Découvrir un secret ou une supercherie.
Un peu plus de lecture aujourd’hui, c’est pour cela que j’ai gardé cette expression pour la fin de semaine…
L'origine de cette expression a suscité bien des hypothèses...
Il existe plusieurs explications quant aux origines de l’expression « découvrir le pot aux roses », mais aucune n’a jamais vraiment été privilégiée.
La première proviendrait des billets doux que les hommes déposaient sous les pots de fleurs chez les jeunes femmes, et que leur mari aurait pu découvrir. Cependant, « pot de fleur » ne s’utilise que depuis le début du XIIe siècle, et le verbe « découvrir » n’a pris son sens actuel de « découverte »que vers le XVIe siècle.
D’autres ont supposé que le « pot aux roses » était le pot dans lequel les femmes conservaient leur fard, que les hommes auraient ensuite découvert, comprenant alors l’utilisation d’artifices.
Selon d’autres encore, il faudrait comprendre le verbe « découvrir » dans le sens de « dévoiler » et non « trouver ».
Il s’agirait donc d’un secret qui aurait été dévoilé par une personne chargée de le garder.
Dans cette même optique, on a aussi sous-entendu que l’expression signifiait « enlever un couvercle » ; celui d’un pot contenant de l’eau de roses par exemple, ancêtre du parfum très utilisé au Moyen Age, et qui s’évapore si on ne le recouvre pas.
Toujours en matière de parfum, certains ont affirmé qu’il s’agissait de la découverte de l’instrument qu’utilisaient les parfumeurs pour distiller les huiles essentielles et que semble-t-il, ils gardaient très secret.
Pour les alchimistes, l’expression serait une allusion à la « rose minérale », poudre obtenue à partir de l’or et du mercure. Ce mélange rappelle la pierre philosophale, elle-même sujet de grand mystère…
Ce qui est sûr, c’est que la rose est depuis bien longtemps symbole de secret.
Ainsi, la rose, ou la fleur de façon plus générale, est souvent symbole de virginité. De plus, la légende veut que Cupidon ait donné une rose à Harpocrates, le dieu du silence, pour qu’en échange il taise à jamais les amours de Vénus.
Parallèlement, on gravait au XVIe siècle ces fleurs sur les confessionnaux et on en sculptait dans les salles de banquets, ce qui devait rappeler aux convives que les confidences qui se feraient durant les repas n’étaient pas à divulguer….
Chaque jour, je proposerai la définition d'un mot ou une expression nouvelle, selon mon inspiration, l'actualité ou les difficultés rencontrées sur un terme.